Lanquarem: septembre 2004

Emma de la Star'ac

Je l'ai vue de mes yeux vue : Emma de la Star'ac ! Celle qui aurait pu battre Nolwenn !
Alors c'était comment ? Ma fille Victoria (c'était le cadeau d'anniversaire pour ses 10 ans) a aimé. Et les autres gamines qui étaient dans la salle ont adoré. Les autres, c'est à dire le public "normal" (une bonne moitié tout de même) semblaient heureux. Moi, j'étais content de revoir Briaque, ancien bassiste de Luka. Donc tout le monde était content.
Musicalement, c'est tout de même un peu léger, un genre de variété avec des guitares pour sonner rock. C'est carré, Emma se débrouille... J'aurais tout de même préféré aller voir Avril Lavigne la semaine suivante, mais manque de bol : j'avais déjà une place pour Stockhausen à la Cité de la Musique... pas le même genre.

Emma Daumas en concert

Vue du pont de Sully

Pont de Sully

19/9 Coulée verte, escalier bleu

19/9 Avenue Daumesnil

19/9 Jardin de Reuilly

19/9 Jardin de Reuilly.

19/9 Coulée verte

18/9 Rue de Bercy

18/9 Bassin de l'Arsenal

18 septembre : la technoparade

Un bel après-midi, une quinzaine de chars et des dizaines de milliers de 15-35 ans qui veulent se retrouver en écoutant de la bonne musique. Cela donne une technoparade très bon enfant, plutôt une technopromenade qu'une manifestation.
La banderole "Laissez-nous danser" de Technopol est le seul ingrédient un peu revendicatif d'un cortège très commercial et très sage : quelques grosses radios ont affrêté de gros camions pour y mettre de grosses sonos et un gros manque d'originalité. Malgré deux ou trois objets sonores plus sympas et artisanaux, ce n'est pas la grosse folie.
Le lendemain, les organisateurs revendiquent 600 000 participants. C'est un délire total. Les 100 000 annoncés par la préfécture me semblent beaucoup plus proches de la réalité.

Quelques photos. Enjoy.

18/9 Technoparade - Le public, rue de Rennes

18/9 Technoparade

18/9 Technoparade. Pendant de temps, Jack Lang regarde sa montre.

18/9 Technoparade

18/9 Technoparade - Mangez des fruits !

18/9 Technoparade - rue de Rennes

18/9 Technoparade

18/9 Technoparade : parmi les chars commerciaux et décorés sans goût, peu d'exceptions.

18/9 Technoparade : la photo souvenir

11/9 Porte de Choisy

11/9 Boulevards extérieurs

11/9 Boulevards extérieurs, porte de Charenton

11/9 Passage par la petite ceinture

10 septembre : Laurent de Wilde + Organics à la Villette

Laurent de Wilde est engagé dans un nouveau projet. Le groupe s'appelle Organics. Il s'est déjà produit une première fois au Tryptique il y a quelques mois.

Casting :

Laurent de Wilde Fender Rhodes
Gaël Horellou saxophone + samples et machines
Philippe Bussonet basse
Yoan Serra batterie

Pour décrire le résultat, je vais essayer d'eviter les superlatifs qui n'apportent rien. Donc : c'est vraiment très très bien. Et ils ont progressé de manière étonnante depuis la dernière fois.

Le répertoire est composé de morceaux originaux (+ une reprise, Summertime) aux ambiances vraiment contrastées : jungle, dub, funk... Des riffs obsédants, des thèmes simples, des breaks bienvenus. Bref : rien que du bon.

La section rythmique est impeccable (un petit regret, le bassiste est monstrueusement bon, et à mon avis sous-employé, tandis que le batteur est monstrueusement bon, mais surexposé).

Horellou joue au chef d'orchestre devant sa table Mackie d'où il lance les samples et autres bruits, tout en prenant de très bons solos de saxo.

Laurent de Wilde... Ahhh ! Je vais essayer d'éviter les superlatifs qui n'apportent rien. Laurent est très discret. D'un côté c'est dommage car tout de même quel pied quand il prend un solo. Par contre, c'est vraiment intéressant de le voir absorber tout ce qui se passe sur la scène, et réagir avec classe et sobriété, armé de son Rhodes, d'un Nord Lead 3, d'un petit sampleur, d'un kaoss pad et d'une table pour commander tout ça.

Quel contraste avec le bavardage débridé de Collectif Slang hier soir...

Un petit reproche ? Allez, on peut : le son augmente au fur et à mesure que le concert avance, si bien que ça finit très fort et que les oreilles en prennent un coup, et qu'on entend de moins en moins Laurent. Il me semble que le coupable est Gael Horellou, qui balance ses samples de plus en plus fort... J'avais observé la même chose au Tryptique.

Le disque sort dans quelques mois. J'espère revoir Organics sur scène d'ici-là.

Pas de photos pour cause d'interdiction musclée. J'en profite pour dire à quel point je trouve ça con...

Dernier détail : le site de Laurent de Wilde est vraiment très riche : www.laurentdewilde.com

9 septembre : Jazz à la Villette

Ce soir, un concert double : en première partie, le Collectif Slang, un groupe sans leader qui pratique l'impro totale. La star du groupe est Médéric Collignon, que j'ai découvert un soir à la Cigale en première partie d'Eric Truffaz (déjà...). Il était arrivé tout seul sur scène, avec des percussions électroniques et un micro, et il s'était mis à faire des sons étranges et rythmés avec sa voix et des effets. Une bonne partie du public l'avait sifflé mais je faisais partie de ceux qui trouvaient l'instant vraiment magique. Comme le dit Prisca Djengué (sur le site du festival jazz de Grenoble) :
Un univers où l'absurde interroge le fondamental, et vice versa.
Pour une tentative réussie de description de ce que je raconte : http://60gp.ovh.net/~jazzgren/contenu/actu%202004/Articles/actuCollignon.htm

Bref, j'attendais avec impatience de revoir Médéric sur scène. Le résultat : un peu déçu. On entend pas mal de bonnes choses, mais l'impression générale est que les 5 musiciens sont très bavards et ne s'écoutent pas vraiment. La règle du jeu serait quelque chose comme : faire le plus de sons différents dans le moins de temps possible. Pas assez intéressant pour captiver l'attention pendant une heure...
Pour les trouver sur le web : http://www.chief-inspector.com/album.php?id=2

En seconde partie : Eric Truffaz avec un groupe inédit et excellent : Manu Codjia, un guitariste très électrique et très fin, Michel Benita (contrebasse et ordinateur), Philippe Garcia (batterie), Mounir Troudi (chant), et un rappeur dont je ne retrouve pas le nom. Ce qui est étonnant avec Truffaz, c'est qu'on le reconnaît dès qu'il émet un son, et pourtant il ne se répète jamais. Vraiment plusieurs degrés au dessus du concert précédent.

Au programme le 10 septembre : Laurent de Wilde... à suivre.

Eric Truffaz Ladyland Quartet : la grande classe

Collectif Slang : intéressant mais bavard

5 septembre : le 93 en vélo

Tu loues un vélo à Bastille, tu pédales 2 heures le long du canal de l'Ourcq avec ton appareil autour du cou, tu reviens, et hop ! 19 nouvelles photos de Random Paris and Surroundings. De belles choses, de belles lumières, quelques anecdotes aussi...